Empreintes et légendes
La première édition du prix James Barnor, qui récompense les artistes africains, est axée cette année sur la région de l'Afrique de l'Ouest. Elle a récompensé les photographes Sènami Donoumassou et Fatoumata Diabaté.
« Je suis tombé sur un magazine avec une citation qui disait : ‘Une civilisation s'épanouit lorsque les hommes plantent des arbres sous lesquels ils ne s'assoient jamais.’ ». C'est dans cet esprit que le photographe ghanéen James Barnor, âgé de 93 ans, a lancé ce prix pour soutenir le travail des photographes africains, en se concentrant chaque année sur une région différente du continent.
© Sènami Donoumassou
© Sènami Donoumassou
© Sènami Donoumassou
La lauréate de cette année, Sènami Donoumassou, du Bénin, utilise des photogrammes - images obtenues en plaçant des objets sur une surface photosensible -, des traces fantômes et des transparences pour évoquer des portraits et des objets de culte de la tradition animiste. Une mention spéciale a aussi été décernée à Fatoumata Diabaté, qui travaille sur le thème de l'excision à travers des portraits symboliques impliquant des masques, des légendes et des contes maliens.
© Sènami Donoumassou
© Fatoumata Diabaté
© Fatoumata Diabaté
© Fatoumata Diabaté
Pour en savoir plus sur le prix, visitez le site de la James Barnor Foundation.