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Mariette Pathy Allen: la maison brûle

La photographe a immortalisé les bals de Harlem dans les années 1980, des « incubateurs d'auto-identification ».

Les « drag balls » ont lieu aux États-Unis depuis l'après-guerre civile. Spectacles de danse autant que concours de défilés pour célébrer les maquillages et les styles, dans les années 1980, ils offraient aux communautés d’Harlem un espace pour honorer la diversité sexuelle. Entre minuit et 8 heures du matin, les participants partageaient un moment d'émerveillement, où l’entière expression de soi, alors interdite dans la rue, et interdite encore largement à ce jour, fut réappropriée et transformée en forme artistique.

Alors que les mannequins transgenres et les drag queens afro-américains et latino-américains subissaient aussi bien la discrimination raciale que celle liée au genre, Crystal et Lottie LaBeija fondèrent la première « maison » de bal à Harlem. C'est à cette époque que Mariette Pathy Allen commença à utiliser sa photographie et son écriture pour combattre ces discriminaitions dans le monde entier par le biais de conférences et de publications culturelles, cimentant ainsi son lien avec la communauté transgenre de New York.

L'exposition « House Ball, Harlem, 1984 » de Mariette Pathy Allen est présentée à
Clampart
jusqu'au 16 juillet.

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