Années obsessionnelles, forces invisibles
De 2011 à 2007, Lorenzo Castore a photographié son environnement de manière compulsive, poussé par une faim insatiable de découverte.
Dans l'introduction de son exposition à la galerie Anne Clergue, à Arles, Lorenzo Castore parle du moteur de sa photographie, entre poésie et constante transition. Ses images en noir et blanc s'attardent sur les visages des gens, les façades des bâtiments et les paysages naturels. Son regard inquiet semble à la fois chercher une connexion et prendre du recul, tissant des fils invisibles entre des images qui n'auraient autrement aucun rapport entre elles.
« Suivre quelque chose que l'on n'est pas vraiment capable de capturer, dans la foule, est essentiel à ma passion pour la photographie », écrit-il. « Cette illusion de se rapprocher, cette surprise quand tout semble perdu. Le frisson de l'inattendu, la tentation de mettre le feu à tout ça. »
L'exposition « 2001-2007 | LACK & LONGING » est présentée à la galerie Anne Clergue jusqu'au 18 septembre.
